Le jeu de société dépasse aujourd’hui largement le simple cadre du divertissement. Il s’inscrit pleinement dans la sphère des biens culturels, porteur d’une richesse symbolique, narrative et sociale. Chez Pythia Games, notre conviction est profonde : le jeu est un langage, un moyen de médiation culturelle capable d’ouvrir les esprits, d’éveiller la curiosité et de tisser du lien entre les individus, et mérite donc d’être reconnu comme bien culturel.
La reconnaissance politique du jeu de société comme bien culturel
Un tournant historique pour le jeu au Sénat
Depuis plusieurs années, la place du jeu de société dans le paysage culturel français faisait débat. En avril 2023, un tournant majeur s’est produit : le Sénat a adopté une proposition de loi qui reconnaît explicitement le jeu de société comme un bien culturel à part entière. Cette avancée juridique souligne alors non seulement l’importance économique de ce secteur, mais aussi sa portée sociale et culturelle.
Ce texte officiel vient enfin consacrer ce que les passionnés et professionnels du jeu savaient déjà : le jeu de société est un médium à part entière, capable de raconter des histoires, de transmettre des savoirs, d’éveiller des émotions, et d’engager les joueurs dans une expérience commune. Cependant, beaucoup de chemin est encore à parcourir afin de procéder à l’adoption du texte et sa concrétisation auprès du Ministère de la Culture.
Un appui essentiel pour la filière ludique
Cette reconnaissance par le Sénat offre également un cadre favorable à la création et à la diffusion des jeux. Elle ouvre la voie à des soutiens spécifiques, encourage les initiatives de médiation culturelle et valorise le travail des auteurs, illustrateurs, éditeurs et artisans qui font vivre ce secteur.
C’est donc dans cet esprit que Pythia Games s’inscrit pleinement. En soutenant cette reconnaissance, nous défendons une vision exigeante, où le jeu est envisagé comme un pont entre culture savante et pratique populaire.
Les enjeux de la reconnaissance du jeu de société comme bien culturel
La reconnaissance officielle du jeu de société comme bien culturel ne se limite par ailleurs pas à un simple label symbolique. Elle soulève des enjeux profonds, à la fois économiques, sociaux, culturels et pédagogiques, qui touchent tout l’écosystème du jeu, des créateurs aux joueurs, en passant par les institutions.
Pythia Games : Valoriser une filière créative en plein essor
D’abord, le premier enjeu est économique et professionnel. Le secteur du jeu de société connaît une croissance constante depuis plusieurs années, portée par une créativité foisonnante et une communauté passionnée, transcrite notamment dans les festivals qui se multiplient chaque année. Reconnaître le jeu comme un bien culturel permet alors de structurer cette filière, de mieux protéger les droits des auteurs et des illustrateurs, et d’encourager l’innovation.
Pour Pythia Games et son équipe, cette reconnaissance est une formidable opportunité : elle légitime le travail d’édition culturel que nous menons, renforce la visibilité de nos créations et facilite l’accès aux financements publics ou privés.

Les avantages fiscaux du statut de bien culturel
Au-delà de la dimension symbolique ou artistique, la reconnaissance du jeu de société comme bien culturel soulève des enjeux fiscaux, juridiques et économiques majeurs, que les professionnels du secteur attendent depuis des années. Cette évolution permettrait alors d’aligner les réalités de la création ludique avec celles d’autres secteurs culturels reconnus, comme le livre, le cinéma ou la musique.
Vers un taux de TVA réduit pour les jeux culturels ?
L’un des principaux enjeux est l’application d’un taux de TVA réduit. En France, les biens culturels tels que les livres, les spectacles vivants ou les œuvres cinématographiques bénéficient d’un taux réduit de 5,5 %, en raison de leur rôle reconnu dans la transmission du savoir et la cohésion sociale.
Aujourd’hui, les jeux de société sont majoritairement taxés à 20 %, au même titre que des biens de consommation ordinaires. La reconnaissance du jeu comme bien culturel permettrait d’envisager un alignement sur le taux réduit, à condition que les jeux concernés remplissent certains critères artistiques ou éducatifs.
Chez Pythia Games, dont la ligne éditoriale est centrée sur la culture, l’histoire et la mythologie, cette évolution fiscale représenterait un soutien concret à la production d’objets ludiques de qualité. Cela permettrait aussi de proposer des jeux plus accessibles au public, tout en maintenant un haut niveau d’exigence.
Un meilleur accès aux aides publiques à la création
Autre enjeu crucial : l’accès aux aides publiques. Les industries culturelles reconnues bénéficient de dispositifs spécifiques, à la fois nationaux et régionaux, pour financer l’écriture, le prototypage, la production ou encore la diffusion. Le CNC, les DRAC, les régions ou certaines sociétés civiles (comme la SACD pour les auteurs) peuvent accorder des subventions ou des avances.
Aujourd’hui, le jeu de société reste en marge de ces dispositifs. La reconnaissance comme bien culturel ouvrirait la porte à un financement plus équitable pour les créateurs ludiques. Cela pourrait permettre, par exemple, d’intégrer le jeu dans les appels à projets culturels, les résidences d’auteurs ou les programmes de soutien à l’innovation.
Pythia Games, qui s’inscrit dans une démarche de création originale et de recherche artistique, pourrait ainsi bénéficier de soutiens jusque-là réservés aux domaines plus institutionnalisés.
Une prise en compte dans les statuts de la recherche et de l’innovation
Enfin, la reconnaissance du jeu comme bien culturel interroge sa place dans les dispositifs d’aide à la R&D, notamment dans le cadre du Crédit Impôt Recherche (CIR) ou du statut de Jeune Entreprise Innovante (JEI). De nombreuses maisons d’édition, dont Pythia Games, mènent un travail rigoureux d’expérimentation en mécanique de jeu, en design narratif et en prototypage.
Jusqu’à présent, ces activités sont rarement reconnues comme de la « vraie » recherche au sens administratif. Mais si le jeu est enfin perçu comme une œuvre culturelle à part entière, il deviendrait possible d’inclure les dépenses liées à la conception ludique dans les dispositifs d’innovation culturelle et technologique.

Le jeu de société, un vecteur privilégié de médiation culturelle pour Pythia Games
Une expérience vivante et partagée
Le jeu de société est un formidable outil de médiation culturelle. En mêlant règles, narration et interaction, il invite à découvrir des univers, des mythes, des périodes historiques ou des idées contemporaines, tout en favorisant la rencontre et le dialogue entre les joueurs.
Chez Pythia Games, nous concevons chaque création comme une invitation à la découverte culturelle. Que ce soit par des thématiques empruntées à l’Antiquité, à la littérature classique ou à la mythologie, nos jeux sont des passerelles entre le savoir et le plaisir ludique.
La transmission d’un patrimoine vivant
La notion de bien culturel implique une dimension de transmission. Le jeu de société devient alors un vecteur de patrimoine vivant, un moyen de faire revivre les récits fondateurs ou de questionner notre rapport au monde. Cette dimension éducative n’est pas un frein à l’amusement, bien au contraire : elle enrichit l’expérience ludique, la rendant plus profonde et mémorable.

Pythia Games : intégrer la culture dans le jeu et le jeu dans la culture
Une maison d’édition engagée
L’identité de Pythia Games repose sur cette double ambition : mettre de la culture dans le jeu et du jeu dans la culture. Cela signifie que nous ne créons pas seulement des jeux, mais des expériences culturelles, réfléchies, esthétiques et accessibles.
Notre démarche est celle d’une maison d’édition qui valorise la qualité narrative, l’esthétique soignée et la richesse thématique. Chaque jeu est le fruit d’un travail minutieux entre auteurs, illustrateurs et chercheurs, pour offrir une aventure ludique à la fois divertissante et porteuse de sens.
Le rôle social et culturel du jeu
Au-delà du simple loisir, le jeu de société est un espace de socialisation, de coopération et de réflexion. Il contribue à renforcer les liens sociaux, stimule la créativité et développe l’esprit critique. Chez Pythia Games, nous croyons que le jeu peut être un outil de transformation sociale, un bien culturel qui enrichit la vie collective.

Pourquoi le jeu de société est un bien culturel vivant et essentiel
Une forme artistique hybride
Le jeu de société est un objet culturel complexe, à la croisée de multiples disciplines : écriture, illustration, design, stratégie, narration… C’est un art vivant qui se joue, se partage et évolue sans cesse.
Reconnaître le jeu de société comme bien culturel, c’est reconnaître cette richesse et ce potentiel de création, mais aussi soutenir la diversité et la qualité des productions. C’est encourager un secteur qui contribue pleinement à la dynamique culturelle française.
Un engagement durable… notamment pour nous
Pour Pythia Games, cet engagement ne se limite pas à la parole. Nous investissons dans des projets qui mettent en valeur la culture, en soutenant la recherche, en collaborant avec des artistes et des spécialistes, et en proposant des jeux qui ouvrent des perspectives nouvelles.
La reconnaissance du jeu comme bien culturel est donc aussi un appel à la responsabilité des éditeurs, à poursuivre cette démarche de qualité et d’innovation au service du public.
Conclusion
Le jeu de société, désormais en passe de devenir un bien culturel à part entière, incarne une part précieuse de notre patrimoine contemporain. Il ouvre des voies nouvelles à la création, à la transmission et à la médiation culturelle. Chez Pythia Games, la recherche de cette reconnaissance confirme notre engagement : intégrer de la culture dans le jeu et le jeu dans la culture.
En jouant, nous participons en effet tous à un échange culturel vivant, qui nourrit l’esprit et rapproche les individus. Le jeu de société est plus que jamais un art, un vecteur d’émotions et de savoirs, et un trésor à protéger.
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